mardi 31 mars 2009

Une découverte

Tu es sortie de la douche, encore mouillée
Tu es venue me rejoindre près de la cheminée
Les flammes faisaient briller les gouttes d’eau
Comme milles diamants, recouvrant ta peau

Tes yeux s’embrasaient de désir
Chaque fibre de ton corps explosait de plaisir
Tu t’es mis à genoux, tout d’abord
Ta bouche ardente enflamma mon corps

Puis nous nous sommes allongés
A même le sol, je t’ai embrassé
En premier les lèvres, puis le corps
Léchant la pointe de tes seins d’abords

Tu m’empêchas de descendre plus bas
En me soulevant la tête du bout des doigts
Tu me mis exactement là ou tu le voulais
Et j’ai tout se suite su ce que tu voulais

Ma bouche remonta d’abord le long de tes cuisses
Ma langue s’insinuant dans les profondeurs de ton corps
Tu tressautas sur le sol jusqu’à ce que tu jouisses
Tu te mis à crier comme si tu subissais un supplice

Nos corps se sont emmêles ne faisant plus qu’un
Et cela continua jusqu'au matin
Mais tu n’en avais jamais assez
Tu n’avais pas fini de vouloir aimer

Tu voulais aujourd’hui et pas demain
Que j’explore ton entrée défendue
Qui se trouve au creux de tes reins
J’y pénétrai sans retenue

Alors tu te mis à crier de plaisir
Tu aimais la douleur que tu ressentais
Tu avais changé aujourd’hui et à jamais
En découvrant ce qu’était vraiment jouir

samedi 28 mars 2009

Testament

Ce que j’écris maintenant, en ce moment, ça pourrait être mon testament

Je repense à ma vie qui ce finie, qui s’étiole au fil des secondes maintenant

Tout cela est passé si vite, top vite, je n’ais pas vu passé tous ces ans

Je ne puis revenir en arrière, je ne peux que regretter tout ce temps

Ma vie n’a pas été exemplaire, mais que puis je y faire dorénavant

Il ne me reste plus qu’a profiter de ce qui me reste pleinement

Mon corps est devenu si fragile qu’il se briserait comme un cure-dent

Mes erreurs ont été nombreuses, beaucoup trop, sûrement

Des épreuves se sont accumulées, pour me défier certainement

J’ai toujours fait front aux problèmes, et même à tous ces serpents

Qui m’ont mené la vie dure jusqu’à même ce montrer violent

Mais toujours, j’ai décidé devant eux de rester charmant

Je subirais le jugement dernier, cela face à face, sans paravent

Quand je serais devant notre créateur, s’il existe, je le ferais fièrement

Je suis sur qu’il acceptera de m’accueillir, si je lui demande poliment

mercredi 25 mars 2009

Ma Quête

Que ce chemin est vraiment long
Mais j’irais jusqu’au bout de celui-ci
Car je sais que pour moi cela est bon
Et que je n’ais pas près d’avoir fini

C’est le chemin de ma quête
Vous trouverez peut-être cela bête
Mais je refuse de continuer à survivre
Des aujourd’hui j’ai décidé de vivre

J’en ai assez de griller tel un fusible
Dans ce monde ou parait-il tout est possible
Un président élu a crié Yes we can en Amérique
Et cela dans une période qui devient critique

Alors j’ai décidé de changer, de me bouger
Car ma vie aujourd’hui doit changer
Celle que j’ai depuis longtemps doit finir
Je dois arrêter de me punir

Dès demain, je serais un homme nouveau
Mais j’espère ne pas en faire trop
Ceux qui me connaissent trouveront cela chouette
Car je décide que dès ce jour commence ma quête.

dimanche 22 mars 2009

Misère

On ne dit qu’on ne peut rien faire contre la misère

Une misère qui grandit de plus en plus vite

Vite, tel est le mot qu’il est important de connaître

De connaître qu’une famine décime des milliers d’être humains

Humains, c’est ce qu’ils sont, mais sont traités comme des bêtes

Des bêtes qui meurent aussi de la faim et de la sécheresse

Une sécheresse qui devient mondial et qui inquiète nos chercheurs

Les chercheurs, à qui l’on coupe les moyens de faire leur travail

Leur travail qui est essentiel et qui est notre seul salut

Un salut en passant à nos politiciens qui se moquent de nous

Nous qui sommes les électeurs qui élisent ces incompétents

Des incompétents qui se sentent proche des citoyens

Des citoyens vite oubliés dès qu’ils deviennent inutiles

Inutiles, tel est le mot aujourd’hui pour l’espoir

L’espoir de ne plus voir des peuples affamés et mourant

Mourant, telle est le destin de notre civilisation

Notre civilisation qui laisse dépérir des êtres vivants

Des êtres vivants qui se trouvent également en France

La France, pays de l’égalité, de la Fraternité et de la liberté

La liberté de s’exprimer par tous les moyens possibles

Possible que cela ne dure plus longtemps maintenant

Maintenant que les droits sont bafoués et ignorer

Ignorer que le peuple gronde, telle est leur faute

Faute de pouvoir parler, se dresseront les armes

Les armes qui s’énervent et qui crachent leurs paroles

Leurs paroles de mort, qui entraîne la misère

vendredi 20 mars 2009

Ma vie

Toute ma vie, j’ai rêvé de vivre
Mais je n’ais fait que survivre
Toute ma vie, j’ai rêvé d’être riche
Mais je ne suis qu’un terrain en friche
Toute ma vie, j’ai rêvé d’être heureux
Mais je ne suis qu’un malheureux
Toute ma vie, j’ai rêve d’avoir une grande maison,
Mais je dois savoir que tout est illusion

On nous dit qu’en France, nous avons tous les mêmes droits
Mais je viens à en douter parfois
On nous dit que la France est le pays des libertés
Dites ça, à tous ceux qui sont emprisonnés
On nous dit que la France est le pays des égalités
Mais c’est surtout celui des disparités
On nous dit que la France est le pays de la fraternité
Dites ça à ceux qui n’ont rien fait et se font tuer

Dans ce monde on est seul face à soi-même
Dans l’autre, nous sommes tous réunis
Dans ce monde on est seul face à sa peine
Dans l’autre, tout le monde nous sourie
Dans ce monde on ne voit que de la pitié
Dans l’autre, il n’y a rien d’autres que de l’amitié
Dans ce monde on attend que le glas sonne
Dans l’autre, il n’y a que les rires qui résonnent

samedi 14 mars 2009

Un vieux rêve

Depuis toujours, je fais un rêve

Un rêve qui ne peut exister

Exister ou tout le monde vivrait en amitié

Une amitié ou les blancs, les noirs, les jaunes vivraient en paix

Ou la paix ne serait pas un vain mot que l’on signe d’un trait

Un trait qui peut séparer deux pays l’un de l’autre

Et ou l’autre ne pense qu’à faire la guerre à son voisin

Un voisin, qui lui, refuse de vivre dans l’angoisse

Dans l’angoisse de voir les siens mourir

Mourir sous les bombes de son vieil ennemi

Son vieil ennemi qui a d’autres rêves pour lui

Lui qui refuse de capituler sous la pression

Une pression qui ne fait que s’accentuer

Accentuer un ras le bol déjà présent

Un présent qui se mêle au futur

Un futur qui est déjà écrit

Un écrit que l’on ne peut modifier

Modifier un avenir impossible

Impossible, telle est la paix dans le monde

Un monde ou il ne reste qu’un espoir

L’espoir de pouvoir changer les gens

Les gens qui n’ont plus qu’un choix

Le choix qu’ils ont est de vivre ou de mourir

De vivre ou de mourir pour leurs rêves

jeudi 12 mars 2009

Rencontre

Notre histoire avait débuté comme dans un film
Tout avait commencé lorsque nos regards se sont croisés
A cet instant j’ai cru que mon cœur allait chavirer
J’ai su immédiatement que tu étais l’ultime

Je ne t’avais auparavant jamais vue
Mais c’est comme si je t’avais toujours connu
Tu m’adressas un simple sourire
En le voyant, je crus mourir

Tu es devenu le soleil de mes nuits
Et l’étoile qui brille dans le jour
Tu deviens la lumière de ma vie
Notre amour vivra pour toujours

Tes yeux reflètent la chaleur de ton cœur
Ton visage est semblable à celui d’un ange
Si ton coté démon me fait peur
Dans mes bras tu ressembles à une mésange

Lorsque nos corps s’étreints de désir
Notre amour devient une nova
Nous nous abandonnons alors au plaisir
La femme de ma vie, c’est toi

mardi 10 mars 2009

Toi

La première fois que je t’ais vue
Tu marchais tranquillement sous la pluie
Tout de suite tu m’as plu
Et j’ai pensé à toi toute la nuit

Alors le lendemain matin
Quand j’ai croisé ton regard
J’ai compris qu’il n’était pas trop tard
Lorsque j’ai vu ton air mutin

Je t’ais suivi sans rien dire
Tu m’as adressé un sourire
C’était la fin de la matinée
Lorsque je t’ais abordé

Nous avons passé le reste de la journée
A sourire et à nous embrasser
Je voulais t’emmener chez moi
Mais tu m’as fait un autre choix

Celui de passer une nuit d’amour
Et de nous quitter à jamais
Ou d’attendre d’être marié
Et de s’aimer pour toujours

Je n’ais pas fait le bon choix
Plus jamais je vis son regard
Il est maintenant trop tard
Je le regrette parfois

Mais si c’était à refaire
Je recommencerais, c’est sur
Ça ne serait pas pour me déplaire
Car c’est dans ma nature

dimanche 8 mars 2009

Femme

Aujourd’hui, journée de la femme
Celle pour qui notre cœur s’enflamme
Je vous dédie cette petite prose
Vous qui ressemblez à des roses

Même si parfois vous avez des épines
Et que quelque fois cela nous chagrines
Mais quand nous serons enfin réunis
Nous espérons que ce sera pour la vie

Lorsque cela parfois ne dure qu’un soir
Ce n’est pas cela qui nous fait peur
Et nous ne perdons pas l’unique espoir
D’enfin trouver notre âme sœur

Et puis lorsqu’un heureux matin
Nous ne ferons désormais plus qu’un
Ton nouveau nom à partir de ce beau jour
Changera pour devenir celui d’amour

vendredi 6 mars 2009

Un rendez-vous immanquable

C’est aujourd’hui que tu viens me chercher
Je le savais, je t’attendais
Tu croyais pouvoir me surprendre
Mais tu vois, j’étais là à t’attendre

Tu me tends la main, en souriant
Je n’ais pas d’autre choix dorénavant
Je te regarde dans les yeux
Ils sont rouge, couleur de feu

Tu me dis qu’il est temps de partir
Je te rends ton sourire
Tu m’enlaces tendrement
Je suis en paix maintenant

Nous partons tous les deux
Peut-être en direction des cieux
A moins que tu ne sois l’émissaire
Du gardien des enfers

Mais ce que je sais maintenant
Et cela pour la nuit des temps
J’avais peur de toi et j’avais tort
Toi que l’on nomme la mort

jeudi 5 mars 2009

L'inconnue

Ma main brûlante sur ton visage
Évapore tes larmes d’un simple passage
Alors monte en toi avec croissance
L’explosion d’un reflux de jouissance

Puis quand tu la sens glisser
Le long de ta peau salée
Alors ma main puissante
Devient soudain caressante

Ensuite descendant le long de ton ventre
Tu sais qu’elle se dirige vers ton antre
Lorsqu’elle y arrive, tu crois mourir
Alors seulement tu découvres le plaisir

Puis une fois que tu as connu l’extase
Tu me quittes sans dire une phrase
Même ton nom, jamais je ne le su
Tu ne restas pour moi qu’une belle inconnue

mercredi 4 mars 2009

Adieu mon amie

Salut a toi qui es partie

Tu me laisses seul maintenant

Tu étais la dernière de mes amies

Je vais devoir faire avec dorénavant

Nous étions cinq, unis comme les doigts de la main

Mais le temps est passé très vite

Et je vois que demain

Je serais le dernier de la liste

Annie tu fus la première à nous quitter

Tout ça par la faute d'un gars bourré

Puis ce fut Michèle qui m'était la plus chère

Mais il l'a eut, ce salaud de cancer

Ensuite ce fut Marc, il l'a suivie très vite

Il conduisait beaucoup trop vite

Et maintenant toi, Johanna

Et j'en suis resté pantois

Sur l'échiquier de la vie

Tu as perdu cette partie

Destination finale

Tu avais décidé de ne plus vivre comme ça
Tu avais décidé de partir quand tu le déciderais
Tu avais décidé de n’en parler à personne
Tu avais décidé que ce serait un dimanche

Lorsque l’on t’a retrouvé tu l’avais fait
Lorsqu’on t’a retrouvé tu étais en paix
Lorsqu’on t’a retrouvé tu souriais
Lorsqu’on t’a retrouvé on te savait enfin heureuse

Pour nous le monde a basculé
Pour nous tout à changé
Pour nous rien n’est arrivé
Pour nous tu seras toujours là

Ou que tu sois, sois heureuse
Ou que tu sois, vis enfin en paix
Ou que tu sois, tu l’as gagné
Ou que tu sois, tu resteras toujours dans nos cœurs