mardi 26 mai 2009

Le déserteur de la République

Monsieur le président
Je vous fais une lettre
Que vous lirez peut-être
Si vous avez le temps
Je viens d’apprendre
Encore des licenciements
Et vous n’y faites pourtant
Rien, sauf que d’attendre
Monsieur le président
Il est temps de vous bouger
Et arrêter de vous agiter
Pour aider les pauvres gens
Ce n’est pas pour vous fâcher
Il faut que je vous dise
Qu’une décision doit être prise
Et qu’il est temps que vous la preniez

Depuis que je suis né
J’ai vu ce pays s’enfoncer
Le nombre de chômeurs augmenter
Et le pouvoir d’achat diminuer
Les pauvres ont déjà tant souffert
Qu’ils ne croient plus en rien
Et cela ne changera pas demain
Car la vie devient un vrai enfer
Rien n’est fait pour les chômeurs
Rien sauf vouloir les dévaloriser
Et cette époque fait vraiment peur
Ou l’on ne cherche qu’à nous diminuer
Demain comme tous les matins
Lorsque que je me lèverais
La première chose à laquelle je penserais
C’est à une chose positive, c’est certains

Je me remémorerai ma vie
Dans ce beau pays qu’est la France
Mais cela je suis sur que tu t’en balances
Car tu ne pense qu’à toi Sarkozy
Je ne t’en blâme même pas
Car tu ne marches que dans leurs pas
A tout ceux qui t’ont précéder
Et cela me donne envie de pleurer
Il est temps de finir maintenant
Car ce que je pourrais vous dire
Ne vous ferais que sans doute rire
Monsieur le président
Continuez à vivre dans votre fiction
Car les autres vous vous en moquez
Mais attention aux élections
Vous pourriez bien vous faire sanctionner

mardi 19 mai 2009

Aujourd'hui

Aujourd’hui, ils revendiquent le droit

Le droit de vivre avec un minimum

Un minimum de respect pour leur travail

Leur travail qui leur est supprimé

Supprimé des emplois alors qu’ils font des bénéfices

Des bénéfices qui ne sont pas perdus pour tout le monde

Le monde qui sombre dans la dépression

La dépression qui touche tous les pays

Les pays qui combattent le mal qui les rongent aussi

Aussi sur que deux et deux font quatre, il est là

Là ou tout le monde l’attend pour le combattre

Le combattre par des traitements et des vaccins

Des vaccins qui se font attendre avec impatience

L’impatience n’est pas le mot premier de l’OMS

L’OMS qui désire attendre encore pour donner l’ordre

Donner l’ordre pour la production d’un liquide précieux

Précieux comme la vie qui s’écoule des corps

Des corps touchés par ce terrible virus qui s’étend

Qui s’étend comme une toile d’araignée

Une araignée qui a décide de mordre le plus de gens

Des gens qui ne peuvent qu’attendre aujourd’hui

samedi 16 mai 2009

Elles

Lorsque tu pousses un cri
Tu exprimes ta jouissance
Comme une renaissance
Mais ce n’est pas fini

Ses mains parcourent ton corps
Tu gémis de plus en plus fort
Lorsque vos lèvres se rencontrent
Tu ne dis plus rien par contre

Sa langue rejoignant la tienne
Vous ressemblez à deux sirènes
S’entremêlant comme deux siamois
S’écartant pour respirez parfois

Lorsque sa bouche descend vers ton antre
Tu sens la chaleur croître dans ton ventre
Tu ne peux empêcher ton corps de s’étirer
Et il ne te reste plus cette fois qu’à crier

Un doigt s’insinuant dans ton corps
T’obligeant à crier encore plus fort
Laissant échapper de toi
Le reflet de ton émoi

Lorsque vos corps se relâchent et se détachent enfin
La levée de ce nouveau jour est déjà bien avancée
Vous recommencerez, c’est sur et certain
Pourquoi deux femmes ne pourraient elles pas s’aimer

dimanche 10 mai 2009

Regret eternel

Il y a maintenant deux ans que tu es partie
Comme ça sans rien dire, sans un cri
Pourtant je sais que tu as beaucoup souffert
Comme si tu brûlais dans les feux de l’enfer

Même les plus puissants sédatifs ne pouvaient te calmer
Mais tu n’as jamais versé une larme ni même pleurer
Tu savais que la fin de ta vie ne serait que souffrance
Mais jamais tu n’as renoncé, tu restais en silence

Maintenant ou que tu sois, tu dois être heureuse
Tu ne souffres plus, tu n’es plus anxieuse
Volante et virevoltante au milieu des anges et archanges
Ceux qui t’entourent, n’expriment que des louanges

Tu es en paix et je le reconnais maintenant
Plus que jamais je te serais reconnaissant
Tu m’as montré ce qu’était le vrai courage
Et tu me l’as fait partager sans partage

Jamais tu ne seras oubliée ou ignorée
Tu resteras pour toujours dans notre cœur
Il est trop tard maintenant, mais j’avais trop peur
Pour te déclarer que je t’ais toujours aimé

lundi 4 mai 2009

Demain

Un jour nouveau est sur le point de naitre

Naitre dans la douleur et dans le sang

Le sang versé par les opprimés du monde

Un monde ou tout fout le camp partout

Partout ou plaie d’argent est mortelle

Mortelle journée que celles que nous vivons

Vivons tant qu’il en est encore temps

Temps de pouvoir savourer chaque moment

Moment ou l’on apprend que la mort rode

Rode sans se soucier des frontières ou des océans

Océans qui pourraient rougir du sang des écartés

Écartés de la société et n’intéressant pas les savants

Les savants qui sont au service des riches et des puissants

Les puissants qui sont à l’abri de tous les maux

Les maux qui nous frappent de plus en plus fort

Fort nous devrons être pour survivre à ce mal

Ce mal inconnu que l’on ignore et que l’on craint

La crainte de ne pas voir le lendemain se lever

Se lever et commencer à vivre un jour nouveau