vendredi 24 avril 2009

Mon destin

Quand tu m’as prise dans tes bras
Un vent violent m’a glacé d’effroi
Tu m’as emporté vers mon destin
Celui qui attend chaque être humain

J’ai vu ceux que j’aimais et des amis
Mais aussi, mes pires ennemis
Tu m’as dit de ne pas m’inquiéter
Je ne les verrais pas là ou je devrais aller

J’ai accompagné des membres de ma famille
Vers une lumière qui me rendait docile
Un dernier coup d’œil derrière moi
Ce que je vis me fit rester pantois

Mes ennemis étaient escortés, enchaînés
Leurs geôliers, les fouettaient, les flagellaient
Ils descendaient dans les profondeurs des enfers
Alors que moi, j’étais invité à la droite du saint père

Il m’a dit qu’il était encore trop tôt pour moi
Pour pouvoir rester là et m’expliqua pourquoi
Je devrais attendre mon jour au purgatoire
C’est ce que je ferais sans perdre espoir

Jamais je ne te revis, toi, qui m’avais souri
Tu avais fait ton travail et tu n’avais pas tort
Car maintenant c’est moi qui te souri
Toi que l’on redoute et qu’on nomme la mort

2 commentaires:

  1. J’aime toujours autant de lire. Continue comme ça.

    Etincelle.

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  2. Faut-il vraiment redouter la mort? Après tout, c'est juste le passage vers un autre "état", peut-être "l'état de grâce"...

    Lotus

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